VRAI ou Faux?
Rosy vous aide à démêler le vrai du faux sur des affirmations liées aux régimes et la nutrition !
1 # Les régimes représentent un risque majeur pour la santé ?
VRAI
Selon La Ligue contre l’obésité, la France connait une augmentation croissante de l’obésité, soit 17% des adultes en 2020, et une légère baisse du surpoids soit 30% des plus de 18 ans, ce qui constitue un véritable problème de santé publique.
Ces pathologies doivent être prises en charge par un professionnel de santé, et ne pas être confondu avec un désir purement esthétique de perdre du poids. La volonté d’atteindre une silhouette idéalisée poussent certains d’entre nous, à tenter toutes sortes de régimes dits amaigrissants, sans notions claires des risques encourues.
Comme son nom l’indique, un régime, lorsqu’il n’est pas pris en charge par un professionnel de santé, est souvent synonyme de restrictions et de privations anarchiques. Ainsi, il génère de la frustration, et de la lassitude, puis aboutit finalement à un taux d’échec particulièrement élevé*.
Par ailleurs, certaines pratiques alimentaires d’amaigrissement, plus que contestables, sont pourtant vantées par quelques magazines, livres, blogs… La promesse, deux mois avant l’été ? Perdre les kilos superflus en faisant miroiter la minceur pseudo idéale… Cependant, les risques multiples sont désormais clairement identifiés dont l’un des plus sérieux est d’aboutir à des troubles du comportement alimentaire.
persistants.
Quels sont les risques identifiés par les études scientifiques ?
Les conséquences délétères des régimes peuvent se matérialiser par un déséquilibre en nutriments (lipides, glucides et protéines) notamment s’ils sont consommés en excès ou insuffisamment, et des carences en vitamines et minéraux. Ainsi, survient un état de fatigue, accompagné de perte musculaire, a fortiori si la perte de poids est rapide. Dans les cas extrêmes, ces pratiques peuvent présenter un risque non négligeable aux niveaux rénal, osseux et cardiaque. Tandis que chez l’enfant et l’adolescents tout régime peut aboutir à un retard de croissance.
Par ailleurs, selon des études menées par l’ANSES, ces échecs à répétition ont une réelle incidence psychologiquement néfaste, tel qu’un état dépressif et une baisse de l’estime de soi.
Enfin, ces régimes focalisés sur des motivations essentiellement esthétiques, et non médicale, aboutissent fréquemment à l’effet inverse du but recherché, soit un poids supérieur au poids initial ! Le processus « dit yoyo », pourrait alors s’enclencher.
Comment s'explique l'effet "Yoyo"?
Outre les risques pour la santé, un régime drastique, met l’organisme ainsi privé en alerte. Il adapte alors le métabolisme pour faire face à la disette, et dépense moins d’énergie pour maintenir ses fonctions de base.
Puis, dès la reprise d’une alimentation moins contrôlée, les cellules et le cerveau « qui ont une mémoire », vont stocker les graisses pour se prémunir d’une nouvelle période de famine. A chaque régime, les réserves de graisses augmentent, et c’est pourquoi, plus on fait de régimes, plus on accroit le risque de surpoids !
*Selon l’ANSES 80% des personnes qui font un régime reprennent les kilos perdus dans les 12 mois.« Aussi, tous les régimes amaigrissants, qu’ils portent ou non un nom spécifique, sont à éviter, en dehors d’une prise encharge par des professionnels de santé ».
2 # Pour perdre du poids, il faut nécessairement faire un régime.
FAUX
Lorsqu’on a « quelques petites rondeurs », il n’est pas si compliqué de mincir, en adoptant des principes simples d’hygiène alimentaire. Un rééquilibrage de son alimentation et de son mode de vie, suffisent généralement à retrouver forme, vitalité, et à perdre son léger embonpoint !
En effet, les bienfaits de ces recommandations s’appliquent pour être en bonne santé, que l’on ait besoin de perdre du poids ou pas !
Les bonnes pratiques, pour être en bonne santé… et mincir sans faire de régime !
Les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS), basées sur de nombreuses études scientifiques, nous orientent vers quelques axes faciles à respecter au quotidien, permettant ainsi de mincir sur le long terme, ou de maintenir son poids, si on est déjà en équilibre staturo-pondéral.
Se fixer pour objectif de maigrir, ne doit en aucun cas être envisagé si l’on a déjà atteint son poids d’équilibre, c’est-à-dire, le poids que l’on parvient à maintenir dans la durée, sans sensation de faim.
Il convient donc de ne pas confondre, le poids d’équilibre et la formule IMC « du poids idéal ». En effet, cette dernière ne tient pas compte de l’âge, de la corpulence, ou de l’état de santé.
Ainsi, il convient de ne pas se charger psychologiquement, et d’être simplement en quête du « vivre bien » !
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